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Se connaître soi–même, d’ abord, comme il était écrit jadis au fronton du Temple
de Delphes, pour, partant de là, « connaître l’Univers et les dieux », c'est-à-dire
l’autre, au-delà des apparences… Cette Connaissance, que nous appelons l’Art Royal,
était partagée au Moyen Age et dans cette partie du monde qui est la nôtre, par les
bâtisseurs de cathédrales, toutes corporations confondues, et parmi eux les Maçons.
Ces
hommes étaient « affranchis », au double sens de « libres » et pourvus de savoirs
qui n’étaient pas seulement techniques. Par exemple, la géométrie sacrée.
Ces savoirs
anciens, ils les tenaient pour une large part d’hommes sages venus d’Orient, hommes
de combat et de prières à la fois, pour qui la guerre était d’abord celle que l’on
doit mener contre soi-même.
Ce travail incessant n’est rétribué que par la satisfaction que nous éprouvons sur le chemin, à chaque découverte. Il est entièrement libre et n’est soumis à aucun dogme. Il n’entre nullement en contradiction avec les devoirs d’un bon citoyen, d’un bon compagnon, d’un bon père de famille, quelque puissent être par ailleurs sa nationalité, sa religion, ses choix philosophiques, ses orientations politiques ou de sociétés.
Nous refusons cependant toute allégeance sectaire, et tout ce qui a trait au racisme, à l’antisémitisme, à la xénophobie
D’autres évoqueront une propension à l’élitisme , ajoutant : « trop fort pour moi
! ». Nous voulons démentir cette perception . Elle est doublement fausse .
Les
francs-maçons ne vivent pas dans une bulle. Ils ne se sentent pas supérieurs au
commun des mortels. Et ce ne sont pas non plus des bisounours, pour qui le monde
serait pavé de roses.
Très souvent les Frères sont engagés dans la Cité, au service
des autres et goûtant la vie à pleins poumons . Nous sommes des humanistes .